Le musée des Beaux-Arts de Tours a décidé de s’ouvrir à la jeune création contemporaine. Dans l’Orangerie de l’ancien palais des Archevèques, six jeunes artistes soutenus par l’association Mode
d’Emploi, présentent leurs oeuvres qui témoignent d’une multiplicité de médiums. Limonaia tire son origine dans le nom qu’on donnait en Italie, aux espaces vitrés et où on entreposait les
plantes. D’ailleurs, certains artistes traitent de la nature dans leurs oeuvres ou de l’organique et donc s’inscrivent au mieux dans le lieu.
Avelino Sanchez crée des sculptures en polycarbonate coloré, des
formes organiques, mi-végétale, mi-animale. Ludivine Beaulieu travaille, elle à partir d’objets de récupération. Dans sa démarche, il y a comme un rapport au souvenir, à l’enfance mais aussi à la
mort. Arthur Zerktouni a créé pour l’exposition une installation lumineuse et phosphorescente qui nous transporte vers un infini (photo ci-contre). Massinissa Selmani crée des oeuvres qui font
intervenir le dessin et l’animation. Elle propose pour l’exposition une vidéo-projection de dessins en mouvement qui traversent une composition à base de cubes et de vides. Dans ses tirages
numériques sur papier, le dessin se mêle à la photographie pour donner une impression de mouvement. Ma Zhong Yi a réalisé un happening qui proposait un grand buffet. Et, la vidéo de Nicolas
Chasser Skilbeck nous plonge dans un univers sombre, poétique mais difficile à comprendre.
Ces jeunes artistes proposent tous une poésie du monde dans des réflexions et médiums très différents. Ce qui témoigne de l’effervescence de la jeune création contemporaine.
Une exposition à découvrir jusqu’au 31 décembre
au Musée des Beaux-Arts de Tours