Une autre belle exposition à la Maison rouge (Fondation Antoine de Galbert) et d’un tout autre registre : le travail de Didier Vermeiren.
L’œuvre de Didier Vermeiren s’est développée dans un va-et-vient
perpétuel entre passé et présent. Dans ses sculptures, le rapport au socle est évident. Parfois, socle et sculpture ne font qu’un. Il s’intéresse à la matière, mais on note aussi un certain
minimalisme et une recherche de l’organicité.
Dans les deux espaces d’exposition, l’accent est mis sur la scénographie. Les sculptures forment un ensemble. La pièce en contre-bas est marquante car la série photographique et les sculptures
forment un tout. On voit une idée de déplacement dans ses photos et dans la présentation des sculptures. Un jeu d’équilibre se fait entre les deux salles : dans la salle basse, des sculptures
vides quasi en bascule et dans la salle haute, des sculptures pleines, pesantes, bien équilibrées sur leur socle. Dans l’espace central, on peut d’ailleurs voir le projet de mise en scène des
sculptures pour l’exposition.
Exposition Didier Vermeiren, à découvrir jusqu’au 23 septembre
La Maison rouge, fondation Antoine de Galbert, Paris