Le palais des Beaux Arts de Lille propose une exposition temporaire sur le thème du dessin ancien à l'animation contemporaine. L'exposition reunit 170 dessins de la collection du musée, du XVIe au XXe siècle. Elle s'ouvre sur une oeuvre graphique animée de l'artiste français Matray.
Elle se divise en 7 sections. La première Détails et morceaux d'anatomie débute avec une étude de Paul Baudry, artiste du 19e siècle. En parallèle sont projetées des animations : Chrysalide de Yann bertrand et Damien Serban qui propose de contempler la mise en mouvement d'un écorché en image de synthèse.
La 2e section est consacrée au nu académique. On peut découvrir que le corps de synthèse, dans les animations contemporaines hérite de toute l'histoire du nu. Un vidéo de Eiko Ishioka est présentée en regard des nombreuses études et dessins. Cette vidéo intitulée Cocoon fait apparaître la chanteuse Björk dans un aspect très charnel.
La 3e section Visages et expressions présente les études des grands maîtres tel que Raphaël.
La 4e section s'intéresse au décor. Le spectateur peut y admirer la virtuosité des artistes pour représenter la perspective. Les artistes d'aujourd'hui ont réinterprété le principe de cette construction pour créer des univers fantastiques, des cités imaginaires.
La 5e section correspond à l'étude des plis et drapés. Le pli est intéressant car il épouse l'anatomie du corps humain. Le drapé et le pli sont eux significatifs d'un corps en mouvement. Les artistes utilisent le motif du pli pour exercer leur virtuosité. En parallèle des nombreux dessins présentés, le groupe d'artistes allemands Transforma créé une vidéo installation nommée Frankenman qui témoigne de la fascination pour les draperies.
Mythes et allégories correspond à la 6e section. le visiteur peut découvrir comment des artistes peuvent s'inspirer des légendes dans leurs oeuvres. La vidéo The Tale of Haw du collectif de plasticiens The Blackheart Gang mêle les influences de Brueghel et de Bosch. On entre dans un univers de chimères entre illustration scientifique et imagerie populaire.
Une animation m'a aussi beaucoup intéressé : Logorama du studio graphique H5. Dans un monde entièrement composé de logos, deux flics (des bonhommes Michelin) prennent en chasse un gangster (Ronald MacDonald) qui prend en otage un enfant (Haribo). On peut y voir une possible critique de la mondialisation.
L'exposition se clot sur les paysages.
Les vidéos et animations proposées rythmes très bien l'exposition, qui est très riche en dessins.
La 2e section est consacrée au nu académique. On peut découvrir que le corps de synthèse, dans les animations contemporaines hérite de toute l'histoire du nu. Un vidéo de Eiko Ishioka est présentée en regard des nombreuses études et dessins. Cette vidéo intitulée Cocoon fait apparaître la chanteuse Björk dans un aspect très charnel.
La 3e section Visages et expressions présente les études des grands maîtres tel que Raphaël.
La 4e section s'intéresse au décor. Le spectateur peut y admirer la virtuosité des artistes pour représenter la perspective. Les artistes d'aujourd'hui ont réinterprété le principe de cette construction pour créer des univers fantastiques, des cités imaginaires.
La 5e section correspond à l'étude des plis et drapés. Le pli est intéressant car il épouse l'anatomie du corps humain. Le drapé et le pli sont eux significatifs d'un corps en mouvement. Les artistes utilisent le motif du pli pour exercer leur virtuosité. En parallèle des nombreux dessins présentés, le groupe d'artistes allemands Transforma créé une vidéo installation nommée Frankenman qui témoigne de la fascination pour les draperies.
Mythes et allégories correspond à la 6e section. le visiteur peut découvrir comment des artistes peuvent s'inspirer des légendes dans leurs oeuvres. La vidéo The Tale of Haw du collectif de plasticiens The Blackheart Gang mêle les influences de Brueghel et de Bosch. On entre dans un univers de chimères entre illustration scientifique et imagerie populaire.
Une animation m'a aussi beaucoup intéressé : Logorama du studio graphique H5. Dans un monde entièrement composé de logos, deux flics (des bonhommes Michelin) prennent en chasse un gangster (Ronald MacDonald) qui prend en otage un enfant (Haribo). On peut y voir une possible critique de la mondialisation.
L'exposition se clot sur les paysages.
Les vidéos et animations proposées rythmes très bien l'exposition, qui est très riche en dessins.
Jusqu'au 22 février
au palais des Beaux Arts de Lille
L’image est de Jules-Elie Delaunay (XIXe).
L’image est de Jules-Elie Delaunay (XIXe).