Après Jan Fabre et Yan Pei-Ming, c’est à la figure majeure de l’art conceptuel Joseph Kosuth d’investir le Louvre. Des phrases en néon, médium cher à l’artiste, sont inscrites sur les vieux murs
des remparts, du donjon, de la salle Saint Louis. L’artiste américain travaille sur les relations entre les mots et les choses, entre le langage et la représentation. Ces phrases s’intègrent à
l’espace en ponctuant les murs de pierre de sources lumineuses, évoquant les relations entre l’histoire, l’archéologie, et l’expérience du spectateur. Celui-ci est d’ailleurs guidé dans un
parcours rythmé. L’oeuvre s’intitule « Ni apparence ni illusion ». Apparence des mots, des phrases par la lumière. Illusion des phrases, n’existant que par la lumière.
A découvrir jusqu’au 21 juin
Au musée du Louvre (Aile Sully, entresol, Louvre médiéval)