Dans le cadre de la Triennale 2012, le Centre d’art et de recherche bétonsalon
prépose une exposition à la fois artistique, scientifique et historique. Avec un large panel d’oeuvres et de documents, cette exposition propose de retracer l’itineraire de quelques plantes
tropicales telles que la banane, l’ananas et l’hévéa, de leur milieu d’origine à notre supermarché local. Elle participe de la proposition qui est menée autour de la question des échanges et du
voyage, par la manifestion La Triennale 2012. Une belle réfléxion sur les plantes et notre environnement. Celles-ci sont vues comme des éléments de notre culture et ont participé aux
événements qui ont façonné l’histoire, comme les colonies. Elles ont participé aux échanges de savoirs par le biais d’expéditions et d’échanges.
A la riche collection de documents historiques (cartes, extraits de notes, photographies) s’inscrivent les réflexions d’artistes autour de la question du voyage des plantes. Parmis les artistes
présents on peut citer Mark Dion, plasticien dont l’oeuvre questionne la science, l’écologie et le domaine naturel, Dan Peterman qui explore les divers croisements entre art et écologie, Lois
Weinberger qui s’intéresse aux phénomènes biologiques imperceptibles ou marginaux et bien d’autres. Ceux-ci se sont plus à réaliser des installations, mais parfois difficiles à décoder. Maria
Thereza Alves, dans un autre registre, a réalisé de très belles aquarelles sur la transformation d’un abricot, réflexion sensible sur les processus naturels.
Cette exposition invite à réflechir et à revenir sur les question liées à la colonisation, aux transports des plantes, à leur connaissance, puis utilisation. Elle s’inscrit dans un double regard
scientifique et artistique et invite à redécouvrir la botanique.
Exposition à découvrir jusqu’au 21 juillet
Bétonsalon, Centre d’art et de recherche, Paris 13e