En parallèle avec la rétrospective Richter au Centre Pompidou, le musée du Louvre présente un travail peu connu et exposé de l’artiste allemand. Il s’agit de ses aquarelles et encres de chine.
Celles-ci reflètent bien les recherches sur l’abstraction de l’artiste.
Le dessin a toujours été chez Gerhard Richter
une activité secondaire par rapport à la peinture, quasi marginale. Il le jugeait au début trop artisanal et artistique. Mais depuis, c’est devenu pour lui un médium presque aussi important que
la peinture. Son oeuvre graphique est aussi importante et diverse que son oeuvre peinte. Richter explore de nombreuses techniques allant du crayon au monotype en passant par l’aquarelle… Ses
dessins peuvent être, comme ses peintures, figuratifs, abstraits, construits ou esquissés. Ses dessins au crayon rappellent son goût pour le graphisme et le geste. Dans ses aquarelles, on pense
aux effets de hasard maîtrisés. Sa pratique pourrait être qualifiée de « non-dessin », un désir de l’artiste de toucher plus la matière, les superpositions, les couleurs, les taches, le rythme et
les textures. On y ressent une extrème sensibilité mais aussi une force dans l’expression du trait et du rythme. Richter use également d’une palette de couleurs vives qui lui permet des
variations et superpositions.
Gerhard Richter, dessins et travaux sur papier,
une exposition jusqu’au 17 septembre