La peinture aborigène fascine par
son caractère à la fois mystique et décoratif. Le musée du Quai Branly a donc choisi de mettre les oeuvres des peuples australiens au grand jour en montrant 200 peintures, présentes pour la
première fois en Europe. Elles datent du début des années 70 et ont été peintes à Papunya, un centre de peuplement créé par l’Etat australien. Ces artistes de Papuya ont offert un nouveau paysage
artistique dans l’art contemporain. Se plonger dans leurs peintures, c’est aussi plonger dans un monde. C’est aller aux sources du mouvement : Au départ les motifs utlisés par ces artistes ont
été peints sur des objets sacrés, objets de la vie quotidienne et à même le sol. Ils ont aussi été tracés sur le corps de danseurs lors de rituels. Chaque motif symbolise un élément du paysage.
Les peintures représentent comme des paysages vus du ciel dans lesquels on perd la ligne d’horizon, la notion déchelle et tout point de repère. Il s’agit souvent d’évocation de rêves, toujours
liés à des cérémonies, des passages et où l’eau a une grande importance. L’exposition nous transporte dans le monde intérieur des peintres aborigènes, de petites peintures sur bois jusqu’à des
immenses toiles. Les films et les récits sur la vie des peintres permettent de s’immerger au coeur du mouvement, mais aussi de comprendre les circonstances et tout le travail rituel et symbolique
qui se jouent autour des peintures.
L’exposition est riche et nous fais voyager dans plusieurs parties de l’Australie !
A voir absolument jusqu’au 20 janvier
Musée du quai Branly, Paris