À la galerie Zürcher, nous pouvons découvrir le travail de l'artiste américaine Regina Bogat, restée longtemps dans l'ombre de la célébrité du peintre Alfred Jensen, son mari. Tous deux, ils se sont intéressés au calendrier maya, aux principes d'architecture, aux lois des nombres à l'époque de la Grèce antique et au traité de cosmologie chinoise, le I Ching.
Regina Bogat a, elle, développé une approche concrète de l'abstraction. Elle compose ses toiles à l'aide de formes géométriques simples noires et blanches, et de couleurs, selon un principe de symétrie. Ainsi, elle crée des jeux d'optique qui troublent le regard en mouvement du spectateur. Dans sa quête d'une abstraction radicale, l'artiste matérialise la séparation des formes colorées par des baguettes de bois peintes. Elle travaille le rythme de lecture des cheminements colorés. Dans ses compositions à la dominante grise, les baguettes colorées sont disposées pour créer un effet visuel de volume. Ses œuvres sont ainsi à la limite entre la peinture et la sculpture.
Cette exposition est le premier volet d’une rétrospective commencée à la Galerie Zürcher, à New York, en septembre-octobre 2013, qui se poursuivra en plusieurs étapes jusqu’en 2017 à New York et à Paris.
L'oeuvre de Regina Bogat est à découvrir jusqu'au 12 juillet à la galerie Zürcher, Paris
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