L’expérience de la lumière est au cœur des peintures de Bénédicte Dussère. Des couches successives de noir et blanc se révèlent… Ses œuvres jouent sur une tension entre apparition et disparition, entre espace intérieur et extérieur, des ouvertures, des fermetures… Un mouvement, un déplacement, des passages, entre ombre et lumière en émanent.
La galerie Victor Sfez lui consacre actuellement une exposition personnelle, dans laquelle elle présente des petits et des grands formats. Ses peintures nécessitent un certain temps de regard pour en saisir toutes les subtilités de textures, de matières et voir les lueurs à travers la pénombre.
L’artiste transmet des visions, des atmosphères de paysages… Souvenirs d’émotions, de contact avec la nature et de phénomènes de métamorphose dans le paysage. Les titres de ses peintures en témoignent, Ombre dans le paysage, Nuit blanche. Bénédicte Dussère saisit des instants furtifs, compose des espaces qui en cachent d’autres. Une présence fantomatique semble surgir de ses peintures. On ne sait d’où celle-ci provient, un mystère… Un voile se lève vers l’ailleurs, invite au rêve. Pour certaines de ses peintures, l’artiste s’est d’ailleurs inspirée des robes des princesses des contes de fée. La robe devient voile de lumière, un être évanescent semble venir du lointain. D’autres peintures suggèrent des visions, des images, réminiscences de voyages et de promenades.
Ainsi, les peintures de Bénédicte Dussère invitent à se laisser transporter vers l’inconnu, vers un monde qui n’en finit pas de dévoiler ses secrets. Elles diffusent la lumière… Elles incarnent un moment où tout peut basculer, du plus obscur à l’extrême clarté.
Une exposition à découvrir absolument jusqu’au 7 janvier à la galerie Victor Sfez