Selon la brise de mer de Stanwell Park, exposition fruit d’un lien entre trois artistes



vue de l'exposition, copyright Ronan Le Creurer
vue de l’exposition, copyright Ronan Le Creurer

Selon la brise de mer de Stanwell Park, le titre de l'exposition semble être extrait d'un livre. Il laisse la place à l'imagination d'un récit. Marie Johanna Cornut, Ronan Le Creurer et Quentin Lefranc proposent chacun leur approche de la notion de paysage. Les artistes ont réalisé un dialogue entre leurs œuvres et ont tiré parti du lieu d'exposition.

Ronan Le Creurer s'est intéressé à l'histoire du site de Stanwell Park, là où ont eu lieu les expérimentations des inventions aériennes de Lawrence Hargrave. Posée au sol, Bird box rappelle les cerfs-volants cellulaires de l'ingénieur australien. L'artiste a revisité ce projet, il devient une œuvre destinée à être mouvement. Il est allé jusqu'à tester l'envolée de sa création sur la plage de Stanwell Park. Dans l'espace, cette pièce s'apparente à une sculpture, maquette, prototype de l'invention.

En fond, Camouflage de Marie Johanna Cornut est une seconde version d'une peinture murale réalisée à l'occasion d'une exposition à Düsseldorf. Ici, elle devient un écran de couleurs, un rideau, tel un nouveau paysage pour la sculpture de Ronan Le Creurer.

Une autre perception du paysage s'opère avec l’œuvre Dos au paysage de Quentin Lefranc : Une structure en bois prolonge la photo d'une plage. Il s'agit de celle où fut réalisée l'envolée du cerf-volant de Ronan Le Creurer. L'artiste convie le spectateur à une réflexion sur l'aménagement des sites et sur nos manières d'être face à un paysage.

L'exposition interroge les notions de déplacements de l’œuvre et les multiples définitions du paysage.

Permanence de l'exposition encore ce dimanche 27 mars de 11h jusqu'à 19h.

L'agence

4, rue Merlin, Paris 11e arrondissement

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