Judith Nelson : un travail expérimental à partir de la gravure.

Judith Nelson, artiste américaine, expérimente de nombreux médiums et a développé un travail protéiforme.

L'exposition que propose Arnaud Lefebvre met l'accent sur une période artistique (entre 1968 et 1972) et dévoile une série de 18 grandes gravures qui combinent deux techniques : dans ses images cohabitent des plans colorés et des lignes noires, un entrelacement d'éléments qui crée un ensemble dynamique.

Si de loin, chaque œuvre attire le regard par les contrastes de couleurs, de près se révèlent toutes les subtilités d'un travail sur le support papier. Elle invite également à se raconter un récit, à s'interroger sur sa technique et ses processus. La gravure renferme les couches temporelles d'expériences. L'artiste a développé un vocabulaire de signes graphiques et de formes entrelacées. Les surfaces blanches s'ajoutent pour créer l'équilibre entre les surfaces imprimées et les lignes. C'est son regard qui la guide dans le choix des combinaisons. Elle a poussé à l’extrême ce que permet toutes les techniques de la gravure.

Cette série peut se voir comme une sorte de synthèse de toute sa démarche artistique. S'y révèle ses expériences de peintre mais aussi sa recherche sur le volume.

Judith Nelson, une exposition à découvrir jusqu'au 10 octobre à la galerie Arnaud Lefebvre.