To the roots interroge le processus de dessin et le paysage comme retour aux sources et à la nature. Les artistes présents expérimentent le dessin en utilisant des techniques et supports variés. Chacun compose un univers graphique où la végétation et la nature luxuriante invitent le spectateur à la fois à observer les détails de la nature et à plonger son regard dans un mystérieux paysage.
Alexane Augeraud travaille sur le graphisme et les textures. Ses paysages de montagnes apparaissent grâce à la subtilité d'un jeu de trames. Dans ses dessins d'oiseaux, les séries de motifs créent les formes. L'illustratrice Marion Balac s'intéresse à la nature, sauvage ou domestiquée. Dans ses paysages, une forme vide ouvre l'imagination. L'artiste réussit à allier détails graphiques et abstraction pour suggérer le trouble, l'impression d'un être qui passe. Dans les dessins à l'encre de chine de Didier Blondeau, on trouve une attention portée aux éléments de la nature. Il témoigne de ses observations par un jeu de traits et de matière. Il incite alors le spectateur à aiguiser sa perception. La démarche artistique de François Génot lui fait écho. L'artiste capte ce que la nature urbaine offre de sauvage. Il recueille les végétaux et les utilise comme outils d'impression. Les phénomènes naturels sont ainsi pour lui créateurs de formes. S'il utilise le dessin comme technique pour révéler un paysage, l'expérience du site constitue son procédé créateur. C'est ainsi qu'il opère des déplacements de ses découvertes de terrains en friche vers le lieu d'exposition. Une touche de couleur est présente dans les dessins de Morgan Person. Ils naissent du mouvement de l'encre sur le papier. Il fait jouer le hasard pour faire surgir ses sujets.
Entre les différentes créations de designers, les œuvres de ces artistes ont réussi à s'intégrer.
Une exposition à découvrir jusqu'au 22 janvier
Galerie Mathilde C., Paris
La galerie Mathilde C. est un lieu dédié à l’exposition du travail d’artistes, de jeunes créateurs d’objets de design, de décoration et de mode, de magazines étrangers, mais aussi d’objets ch…
ça te va bien, Pauline… As-tu vu les forêts de JOSPIN en carton au Palais de Tokyo ????
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