« Roccedimenti. Fatte, non finite, le nature contemporanee », une exposition proposée par le laboratoire d’art vivant Dolomiti contemporanee, Vénétie, Italie



"Roccedimenti. Fatte, non finite, le nature contemporanee", une exposition proposée par le laboratoire d'art vivant Dolomiti contemporanee, Vénétie, Italie

Cet été, le laboratoire d'art vivant Dolomiti contemporanee, situé dans la région des Dolomites en Vénétie a ouvert un nouvel espace d'exposition à Casso (Pordenone). L'exposition proposée par Gianluca D'Incà Levis en collaboration avec Guido Bartorelli intitulée "Roccedimenti. Fatte, non finite, le nature contemporanee" permet de découvrir le regard de douze artistes contemporains sur la nature et en particulier sur les rochers et les pierres. Sur les quatre étages d'exposition, les peintures, vidéos, sculptures et installations des artistes nous dévoilent des paysages, suggèrent des entités morphologiques et révèlent les sentiments que l'homme peut avoir face aux paysages naturels. Dans le bâtiment aux nombreuses baies vitrées, les œuvres font face au paysage montagneux. La roche dolomite nous entoure et les projets y font directement écho.

Au rez-de-chaussée, on peut découvrir la série de peintures d'Alessandro Pagani, qui raconte un événement dans un paysage montagneux enneigé. Au 1er étage, l'installation Inquietudine domestica de Francesco Ardini suggère un débordement, un éboulement. L'artiste a conçu un amoncellement de vaisselle, parfois brisées en céramique blanche. Celle-ci se développe en réseau de tuyaux et envahit un des recoins de l'espace. A découvrir également l'installation minimale de Mario Tomè, les peintures et la sculpture de Davide Zucco et l'installation visible et accessible depuis une petite échelle d'Andrea Grotto. Une petite huile sur toile de Jean-Baptiste Corot est également présente. Le paysage représenté serait situé dans les environs de la région des Dolomites.

A l'étage supérieur, la grande toile d'Alessandro Roma contraste fortement avec la série de paysages peints de Pierpaolo Febbo. Cet artiste a réduit le paysage montagneux en une composition de formes géométriques en particulier triangulaires. Les deux sculptures d'Aron Demetz nous suggèrent la tragédie d'un territoire incendié. Sous la forme d'une petite maison et d'un personnage en bois carbonisé, les sculptures nous mettent face au désastre, à une fin de la nature et de l'homme dans son environnement. Plus loin, les peintures de Gianni De Val jouent sur le flou et sur les détails d'un paysage. Cosimo Terlizzi s'est intéressé à un autre registre, celui de l'animal en proposant une sculpture et une vidéo.

Au dernier étage, l'installation d'Emmanuele Panzarini Like a stone évoque littéralement des rochers. Posée à même le sol et face à la baie vitrée, elle parait faire partie du paysage environnant. Lucia Veronesi représente les montagnes et ses érosions, sa végétation en utilisant la technique du collage et l'animation vidéo. Elle met le regard du spectateur en éveil en utilisant des formes géométriques et des couleurs vives qui semblent jouer entre elles pour suggérer des mouvements, une évolution du paysage.

Cette exposition propose au spectateur de découvrir et d'explorer les questions liées au paysage et en particulier à la montagne. Les oeuvres invitent parfois à une contemplation et à une réflexion sur la nature et l'environnement qui nous entoure.

"Roccedimenti. Fatte, non finite, le nature contemporanee", une exposition à découvrir jusqu'au 8 septembre au nouvel espace d'exposition de Casso (Pordenone), Vénétie.

Pour plus de renseignements, le site officiel de Dolomiti contemporanee.