L’exposition « Ricochet » propose une promenade à travers des dessins de tout médium et de tout horizon. Vincent Mesaros et Emmanuel Régent invités par Catherine Viollet (conseillère aux
arts-plastiques et commissaire d’exposition) ont fait le choix de faire des ponts, des détours entre les dessins. Ceci révèle la singularité du dessin contemporain et comment il intervient dans
l’oeuvre de l’artiste.
Le dessin du groupe d’artistes BP, CRASH semble annoncer
les ruines dessinées d’Emmanuel Régent, puis les dessins de l’architecte Claude Parent. Viennent ensuite les dessins d’espaces de Philippe Ramette. Un grand saut se crée pour atteindre l’immense
dessin de Joao Vilhéna. Pascal Berthoud lui propose des ponts, des mouvements entre ses dessins qui présentent le parcours d’une voiture. Sur un mur, changement de thématique avec les dessins de
Stephan Vilks, de Nina Childress et de Nathasha Lesueur. C’est l’enroulement qui semble être le fil conducteur. Un dernier saut se fait avec des dessins représentant autant des chimères de
Vincent Mesaros, des mots de Jean-Luc Blanc, des entrelacements de Richard Fauguet. Ensuite, autre ricochet, autre représentation très différente avec le dessin d’Alain Declercq. Puis, on peut
lire comme un nouveau fil conducteur entre les dessins de Filip Markewicz, de Virginie Barré et de Jeanne Susplugas. Les collages de Jean Dupuy sont eux, à part entre l’assemblage d’éléments
hétérogènes et le dessin. Isolé, le dessin de Robert Longo rappelle la Vague du célèbre Hokusaï.
Cette exposition permet donc de dévoiler comment le médium premier de l’art permet de nombreuses explorations techniques et innovations. Chargé, épuré, linéaire, frotté, travaillé, au feutre, au
crayon, à l’encre et mêlant plusieurs techniques, le dessin est une source d’inspiration pour les artistes contemporains.
Une exposition à découvrir jusqu’au 10 mars
Richochet, dessins à la galerie municipale Jean Collet de Vitry-sur-Seine (94)