A l’origine Astrid Latz, artiste allemande, fut
d’abord peintre. Depuis 2005, elle a choisi de se consacrer à la gravure sur bois, souvent tirée à un exemplaire. Ses infliuences semblent être des peintres de l’Op art, du constructivisme et
bien sûr en général de l’abstraction pure. Dans ses compositions, les formes et les couleurs jouent ensemble, en opposition et en contraste, mais aussi en rappel. Astrid Latz s’intéresse
également au rythme et aux émotions que procurent les couleurs entre elles. Dans sa technique, elle pervertie la gravure : la plupart des tirages sont uniques. Elle use de la superposition et
travaille la matière et les mélanges subtiles de couleurs. Son oeuvre révèle aussi une grande sensibilité. Pour l’exposition, elle a même réalisé une gravure à partir d’un poème qui évoque la vie
et la mort. Ainsi, ses abstractions géométriques sont d’une grande force colorée, véritable travail de peintre coloriste. Dans certaines, une impression de mouvement surgit grâce au contraste.
Les couleurs de ses compositions semblent bouger par effet optique. Certaines apparaissent tantôt en avant puis en arrière. Le vocabulaire formel est simple, composé de rectangles, plus ou moins
longs et larges. Parfois, le fond prend une grande importance sur les assemblages et superpositions de formes ; Dans d’autres gravures, les formes sont assemblées, agencées comme dans une
mosaïque colorée.
Une exposition à découvrir absolument jusqu’au 29 décembre
à la galerie Bora Baden, Nancy