La galerie INSALA est constellée des météorites de Mathilde
Jonquiere, des pièces à la fois terrestres et célestres. Mathilde Jonquière jouent sur une certaine ambivalence en créant des formes rondes, qui évoquent à la fois des galets et des planètes, ou
un ciel peuplé d’étoiles. Cette artiste a fait du béton son matériau favoris, qu’elle constelle d’incrustations précieuses. Celui-ci devient à la fois support, fond, toile, mais aussi structure
qui se meut pour accueillir des « constellations », des éléments lumineux. La lumière et l’opacité jouent ensemble. Les pièces sont à la fois sculptures et tableaux mosaïques, détachées du mur,
elles nous trompent quant à leur épaisseur. Aussi, se créent des contrastes entre mat et brillant, vide et plein, lumière et ombre. Mathilde Jonquiere révolutionne la technique de la mosaïque.
Ses oeuvres perlées font référence à la fois aux bijoux, à la peinture aboringène ou au tissage tradittionnel. Elle réussie, par le doux mélange des matériaux, un travail subtile de composition
et d’abstraction. Ses pièces forment, dans la galerie, des compositions murales, qui renforcent leur aspect cosmique.
Cette exposition nous transporte ainsi dans un voyage aérien, poétique mais aussi terrestre.
A voir absolument jusqu’au 12 janvier.
à la galerie INSULA, Paris