Deuxième site d’exposition pour l’artiste contemporain français
Fabrice Hyber : Le Palais de Tokyo ! Cette exposition vient en échos et surtout complète celle qui se situe au MAC/VAL.
Au Palais de Tokyo, on retrouve bien sûr certains POF de l’artiste mais aussi tout son travail graphique de prolifération et de mutation végétale et génétique. Fabrice Hyber est aussi célèbre
pour son mètre carré de rouge à lèvre, présenté dans l’exposition et pour son ballon de foot carré. L’artiste a d’ailleurs scénographié pour l’exposition un terrain de foot avec ses vestiaires
pour son jeu de ballon atypique. L’exposition invite à une réelle expérience, on peut traverser des sortes de cabanes en vue d’une exploration de nos sens. Matières premières car l’artiste a
installé au sol de carrés de matières, pétales de fleurs et autres matières organiques qui apparaissent comme des tapis. Fabrice Hyber est un artiste chercheur, un artiste qui s’intéresse à
l’expérience, à la transformation et au processus physiques et naturels. Il montre des croquis et des dessins dans lesquels sa pensée évolue au fil des écrits et du graphisme. C’est d’ailleurs
lui qui écrit à même les murs de l’exposition les titres de ses oeuvres, comme si son exposition était en cours de recherche…
Hyber a aussi choisi de nous proposer deux parcours d’exposition : un cheminement passif pour lequel il a conçu une passerelle que le visiteur est invité à prendre pour contempler les oeuvres
d’un point haut, et une véritable expérimentation à travers les installations et cabanes.
Bref, c’est une double exposition et un double Fabrice Hyber. Des oeuvres s’observent de loin, des oeuvres graphiques et des sculptures. Et d’autres proposent un jeu avec nos sens et nos
perceptions du réel ainsi qu’une invitation à l’imaginaire.
Matières premières, une exposition de Fabrice Hyber, à découvrir absolument jusqu’au 7 janvier
au Palais de Tokyo, Paris
Le MAC/VAL et le Palais de Tokyo fonctionnent ensemble pour le billet d’entrée, donc ne passez pas voir une exposition sans oublier l’autre : les POF de Fabrice Hyber au MAC/VAL de Vitry-sur-Seine.