Plus que quelques jours pour découvrir l’exposition de Céleste
Boursier-Mougenot qui nous invite dans un monde poétique et musical. C’est déjà une épreuve que d’accéder à l’exposition ! l’artiste a créé un parcours d’embuches à l’aide de gros galets, dans
l’escalier de la galerie. Il nous pose déjà les conditions d’approche de son travail, un jeu avec l’espace… On retrouve les galets au 1er étage, posés sur de hauts socles, mis comme sur un
véritable pied d’estale. On les voit ainsi autrement, ils ne sont plus un risque pour nous… Bien connu pour ses oeuvres sonores, l’artiste nous plonge aussi dans un environnement lié à l’eau,
des sons qui proviendraient d’un torrent. Les galets ajoutent au mystère, d’où proviennent-ils? d’un lieu torrentiel, comme l’évoque la bande sonore ? Dans une salle, on trouve une autre pièce
sonore, qui joue avec notre surprise, un téléphone retentit à certains moments. La dernière pièce renferme elle, des abeilles, où là encore l’artiste s’applique à vouloir capter des sons pour
nous créer des oeuvres sonores étranges qui questionnent.
Du début à la fin de l’exposition, Céleste Boursier-Mougenot réussit à nous surprendre, à créer des situations où nous sommes pris au piège. L’artiste convoque notre imaginaire par des
environnements sonores qui impliquent toute sorte de connexions, d’associations d’idées.
Une exposition à dévouvrir absolument jusqu’au 20 octobre
Céleste Boursier-Mougenot à la galerie Xippas, Paris