A première vue les peintures de Duncan Wylie sont le signe d’un
certain chaos, d’une destruction… Mais en réalité, Duncan Wylie pense sa peinture comme un réél processus. C’est en fait l’image qui l’intéresse. On peut parler d’un travail de peinture à
partir d’images. Il construit ses toiles à partir d’un minimum deux images. Le travail de Dun Wylie est donc un véritable travail de peintre. Il oscille entre abstraction et figuration : les
images lui permettent d’avoir une certaine base pour son travail et il réussit à dépasser ensuite celles-ci pour arriver à une sorte d’abstraction destruction. Face à ses peintures, on voit
l’expression du geste, des jeux de transparence, la trace du pinceau, parfois des mélanges réalisés directement sur la toile. Ainsi, même si les sujets choisis par Duncan Wylie semblent tout
droit sortis d’un drame (Tchnernobyl, une collision…), c’est par le biais des couleurs, des couches, des reprises qu’ il nous plonge dans une peinture mouvementée, qui nous fait comme oublier
le sujet de la représentation.
Exposition Duncan Wylie, jusqu’au 20 octobre
Galerie J.D.M, Paris