Plus que quelques jours pour découvrir l’installation du plasticien français Vincent Bioulès à la Manufacture des Gobelins !
Pour la première fois, la Manufacture de tapisseries des Gobelins propose la formule de la Carte blanche à un artiste contemporain. Ce projet est né à la suite de l’entrée majestueuse de deux
tapisseries tissées aux manufactures des Gobelins et de Beauvais dans la Cour des comptes, depuis février 2012. Les cartons de celles-ci ont été réalisés par Vincent Bioulès pour célébrer le
bicentenaire de la Cour et le centenaire du Palais Cambon.
L’installation à la Manufacture des Gobelins présente donc le
diptyque correspondant aux deux cartons qui évoquent la Cour sous l’Empire (La Cour impériale) et la Cour sous la République (La Cour républicaine). Pour le premier, l’artiste joue avec
l’histoire pour rendre hommage aux hommes et à l’institution qui a su traverser les siècles. Pour le second, il parle avec humour de Marianne et d’un républicanisme heureux. Vincent Bioulès a
privilégié la forme ovale et la couleur bleue pour l’installation. Le tapis au sol fut réalisé par Etienne Hajdu en 1988 à la Manufacture de la Savonnerie de Lodève. Les canapés et les fauteuils
furent conçus par André Groult d’après les dessins de raoul Dufy. Aux côtés des cartons de Bioulès, on peut voir également les deux portraits de Van Pool qui ont inspiré la forme de la
composition et l’arrangement circulaire de l’installation. L’ensemble peut être vu comme un salon, l’intérieur d’un bureau de ministre.
Une installation à découvrir jusqu’au 16 septembre
à la Manufacture des Gobelins, Paris