Depuis son ouverture le 21 septembre, l’exposition sur le peintre norvegien a fait coulé beaucoup d’encre et surtout un nombre de visiteurs considérable. Pourtout ce n’est pas une exposition
attirante au premier abord, de nombreux tableaux traitent de thèmes violents : la mort, la maladie, les batailles… Généralement, on ne connaissait jusqu’alors que le fameux « Cri » de Munch,
invisible dans cette exposition. Mais grâce à celle-ci, c’est une découverte totale de l’œuvre de l’artiste, des peintures mais aussi des photographies et un film, inattendus. « L’œil moderne »
titre de l’exposition porte sens quand on analyse la peinture de Munch : C’est un artiste tourmenté, solitaire et qui pourtant voyage beaucoup et s’intéresse aux nouveaux médiums de son époque.
Les 12 sections thématiques permettent de découvrir l’œuvre si riche de l’artiste : en dehors de ses œuvres aux thématiques plutôt sombres, il a également fait parti d’une génération d’artistes
dont l’imaginaire a été marqué par une culture du rayonnement. On peut ainsi apprécier une peinture aux coloris plus doux, dans laquelle le blanc domine. Les dernières salles nous montre
l’intérêt de Munch pour l’autoportrait. Alors malade de l’œil droit, le peintre tourmenté a même été jusqu’à restituer graphiquement ce qu’il voyait à travers son œil malade…
On ne sort pas indemne de cette exposition…
A découvrir absolument jusqu’au 23 janvier
Centre Pompidou