La biennale des environnementale organisée par Tecomah reprend cette année avec des artistes de tous horizons. Chaque artiste crée une œuvre dans un emplacement qu'il choisi, dans le parc paysager de Tecomah. Les œuvres s'inscrivent dans le paysage et sont réalisés avec des matériaux naturels.
On commence la visite avec Cécile Le Prado qui nous propose un environnement sonore. Entre deux arbre, le visiteur est plongé dans un paysage sonore maritime où les sons ont été captés en situation de danger.
Chris Drury, célèbre pour ses architectures naturelles, présente une spirale de rondins de bois où on ne voit pas le centre…Il a utilisé la spirale et le bois pour dénoncer l'agression de la nature par l'homme.
Brigitte Zieger a pour démarche de dénoncer la violence et les crimes de la société par des œuvres très ténues. Pour Tecomah, l'ombre d'un B52 (l'avion qui aura le plus bombardé le territoire) plane : une sorte de temps arrêté, de temps de mémoire selon l'artiste : une Menace (voir photo).
Anne Barrès a choisi un terrain humide, près du lac du parc paysager pour son oeuvre "Résurgence" : un travail sur la matière, le mouvement dans la mollesse.
Une cabane de bois abrite le travail plastique très engagé de Frans Krajcberg. L'artiste d'origine polonaise, installé au Brésil dénonce ce qui se passe dans la forêt amazonienne : la déforestation. Il ressuscite des arbres avec des sculptures en cendre. Ses œuvres ont été cédées au musée de Montparnasse.
Avec Olivier de Sépibus, on retrouve une forme d'engagement : Photographe, il s'est toujours intéressé à la question du paysage. Il fait partie d'un collectif d'artistes en lien avec le musée de Montparnasse et les indiens Kichwa. Ces indiens ont créé une frontière, au périmètre de leur territoire et ont planté des arbre à fleurs. Pour son association Parole de nature, l'artiste a dédié cette œuvre à un arbre : un cube de tronc d'arbres, trouvés dans la forêt de Jouy-en-Josas puis brûlé. Un cube ou un trou ?
Pour finir, à l'intérieur des bâtiments de Tecomah, les photographies de Yang Yi. Cet artiste chinois a fait un travail de mémoire sur sa ville d'origine qui allait être submergée par la création d'un barrage.
Un rendez vous à ne pas manquer pour les passionnés d'art à ciel ouvert !
Les environnementales 2010
Chemin de l'Orme Rond 78350 Jouy-en-Josas
Jusqu'au 11 juillet