Le beau, la belle et la bête, une exposition qui invite au rêve dans un décor féérique

Le château du Rivau, dit Château des contes de fées, possède une collection d’art contemporain. Son parc est le lieu d’une promenade enchantée, où les petits peuvent découvrir des figures qui ponctuent le parcours et où des œuvres d’art interpellent le regard et se fondent parmi la végétation.

Au fil des années, une collection d’art contemporain a été constituée et ponctue le parc et les salles du château. Les œuvres s’immiscent dans un décor chargé d’histoire, des personnes qui l’ont habité et l’ont aménagé. L’exposition « Le Beau, la belle et la bête » fait référence au conte La belle et la bête. Le thème des contes de fées a toute sa place dans cette architecture. Rappelons que ces histoires permettent de grandir et offrent des expériences fortes, de la joie jusqu’à la peur extrême.  Trente artistes participent à ce nouvel éclairage sur ce château qui rappelle ceux des contes de fées. Ils se sont appropriés la thématique du conte et en offrent une vision contemporaine. Leurs œuvres interrogent la notion du beau et le besoin de s’évader par la lecture de récits et par l’expérience du merveilleux. Chaque salle présente une des thématiques de ce conte. Certaines pièces nécessitent un regard aiguisé et semblent faire partie des murs ou se cachent dans le mobilier.

Dans la salle des Trophées, la sculpture de Zoé Rumeau se fond parmi les trophées de chasses. Son Dragon paraît plus magique qu’effrayant. Les Oiseaux Laurent Perbos rejoint l’esprit des cabinets de curiosités. Ces étranges créatures, chimères, rappellent la place de l’animal et les divers symboles qu’on lui attribue. Dans la photographie de série Dystopia de Vee Speers, le miroir, objet d’usages divers, répond à la quête de la beauté, présente dans les contes. Une peinture d’Olivier Masmonteil renvoie à un lieu mystérieux où surgiraient de possibles fantômes. Samuel Rousseau propose une sculpture directement inspirée de La belle et la bête. Elle rappelle les pouvoirs magiques dont une fleur peut être dotée.

Les contes provoquent également la peur, celle d’être poursuivi, transformé ; une sensation qui n’en est pas moins vecteur d’apprentissage de la vie. Katia Bourdarel avec Le Cerbère offre une vision d’une bête, créature, gardienne qui hante les lieux et terrifie. Protectrice Légère, suspendue, la sculpture en verre filé de Kim KototamaLune évoque une autre facette des contes. D’une facture délicate, précieuse, cette œuvre monumentale fait songer à un personnage féérique, apparition qui éveille le plaisir de formuler des vœux. Niché dans un buffet, L’apparition du territoire autonome d’Hélène Delprat évoque un paysage onirique peuplé de gentils fantômes.

Les œuvres nourrissent l’imaginaire des petits et incitent les adultes à se remémorer des souvenirs de l’enfance. Elles renforcent l’atmosphère de ce lieu qui inspire au rêve.

Pourquoi notre attirance pour les châteaux ?

Qu’est ce qui nous pousse à visiter ces bâtisses ?

Notre curiosité pour le patrimoine et notre intérêt pour l’histoire.

Cette exposition offre un voyage à travers un espace hors du temps, où rêve et réalité se confondent, où le mobilier se transforme et où se dissimulent des images, des figures qui l'habitent.

Ainsi, par sa programmation, le château du Rivau s’offre comme un lieu de curiosités, où le visiteur active son désir de percer ses mystères.

Le Beau, la belle et la bête, une exposition à découvrir absolument jusqu’au 4 novembre.

Le beau, la belle et la bête, une exposition qui invite au rêve dans un décor féérique
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Le beau, la belle et la bête, une exposition qui invite au rêve dans un décor féérique
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