Cet été, l’art contemporain investit les collections permanentes du musée d’art et d’histoire du judaïsme. Nous sommes accueillis dans la cour d’honneur du musée par une oeuvre de Kader Attia.
C’est ensuite un long parcours d’oeuvres d’artistes internationaux qui nous est offert, pour découvrir d’un autre regard le musée.
Micha Ullman a installé dans la salle d’introduction, des Livres de sable. Serge Lask propose, lui, de grandes peintures, comme des parchemins, tandis qu’Arik Levy installe des
petits écrans de vidéos, qui évoquent la fête de Hanouca. L’architecte Antoine Grumbach a proposé une Maquette pour une soukka. La photographe Sophie Calle a réalisé un projet
photographique, comme un roman photo, voyage à Jérusalem. Boris Zaborov a fait don d’une peinture. D’autres artistes ont choisi d’explorer des oeuvres plus graphiques comme Mikhail Karasik et
Joseph Brodsky. Anné Valérie Hash a proposé une robe faisant réfèrence à la thématique de la mère. Suivant le thème de la relation mère fille, Iris Sara Schiller a conçu une vidéo intitulée
La Tresse de ma mère.
Dans la salle d’exposition temporaire, le musée a fait le choix d’une sélection d’ oeuvres graphiques : peintures, gravures, encres regroupant les artistes Max Wechsler, Pierrette Bloch, Moshe
Kupferman, Moshe Gershuni et Philippe Boutibonnes.
Christian Boltanski fait bien entendu parti de l’exposition car il a fait don en 1998 d’une installation intitulée Les Habitants de l’hôtel de Saint-Aignan en 1939, rappelant la mémoire
du site du musée. Les vidéos de Deimantas Narkevicius et de Judith Bartolani ajoutent un autre regard sur le musée et l’histoire du judaisme. L’exposition se termine avec l’installation de Miche
Nedjar et les photographies de Mikael Levin : deux oeuvres qui jouent sur notre sensibilité sur à différents registres.
Un parcours sensible à découvrir jusqu’au 11 septembre.
Musée d’art et d’histoire du judaïsme.