Anicroches, ou comment les plasticiens abordent le son, à la fondation Louis Vuitton !

P1140208.JPGLa fondation Louis Vuitton (Paris) nous invite dans un voyage des
sons, un voyage sonore. Après avoir monté dans l’ascenseur d’Olafur Eliasson, on peut apprécier ce parcours d’oeuvres traitant du son, de sa mise en espace, de sa représentation, de sa
manipulation… et bien sûr de son écoute !

Su-Mei-Tse avec « Wood songs » nous plonge dans une ambiance de sous-bois. Thierry Mouillé intervient dans cette exposition avec plusieurs médiums : le numérique, l’impression, la sculpture : une
installation architecturale et musicale à expérimenter à plusieurs. Laurent Saksik a créé aussi une oeuvre musicale participative où le mouvement des corps permet l’élaboration de sons. Anri Sala
joue avec la musique et sa traversée dans l’espace. Il y a aussi l’idée de déplacement sonore avec l’installation que nous propose Christina Kubisch : invité à porter un casque, on parcourt un
espace scandé de « cercles magnétiques ». C’est en y pénétrant qu’on active les signaux sonores qui changent. Une oeuvre qui pourrait faire échos à l’ouvrage Paysage sonore de Murray Shaeffer…

Mais après ces manipulations sonores, on passe à la contemplation de l’installation de Stéphane Vigny (voir photo) : on est intrigué et questionné par ce concerto de symbales sur pied sans
musiciens. Un atelier numérique de création sonore est proposé également au visiteur pour clotûrer l’exposition. Celle-ci se poursuit dans le hall d’entrée avec le travail de Remy Jacquier et
dans la vitrine de la rue de Bassano avec « Bomb Cello » de Charlotte Moorman.

L’exposition permet donc d’aborder le son qui fait paysage, qui créé du lien mais aussi une nouvelle perception de l’espace.

A découvrir et à éprouver jusqu’au 19 février à l’espace culturel de la  fondation Louis Vuitton.