Esthétique des pôles, le testement des glaces, une exposition au Frac Lorraine

frac-lorraine_.jpgGroenland, Spitzberg, Sibérie, Antarctique, espaces vides
qui évoquent le froid, la glace et les explorations sont suggérés et représentés par les artistes du Frac Lorraine. Les pôles sont des objets qui questionnent l’homme et qui nourrie un
imaginaire. Mais ce sont aussi des lieux où l’homme doit survivre, confronté à lui-même, la nature le domine.

Le spectateur est accueilli par la boussole de Jean-Jacques Dumont. Mais celle-ci n’indique ni points cardinaux, ni cadran, ni boitier, mais elle indique quand même le nord toutes les
minutes.
Julien Loustau propose une vidéo qui témoigne d’une expédition sous les glaces de l’Antarctique.
Dove Allouche et Evariste Richer ont reconstruit la Terrella, machine qui permet de reproduire à échelle réduite les phénomènes des aurores boréales et australes. Mais, ceux-ci échappent un peu
au spectateur puisqu’ils sont indexés sur le calendrier de l’activité magnétique terrestre de 1917. Vous aurez peut-être la chance de pouvoir les voir.
L’installation vidéo et sonore de Darren Almond nous plonge dans un noir profond, mais nous sommes guidé par un fond sonore puissant, vers le petit écran. La vidéo nous montre un homme relié à un
traineau par une corde, nous jouons le rôle de cet homme dans le noir.
Marijke Van Warmerdam travaille sur le temps avec sont bloc de glace, qui fond doucement dans l’exposition.
Dominique Auerbacher intitule son installation murale « reliefs polaires ». De loin, le spectateur peut imaginer des vagues bleues, une peinture minimaliste. En se rapprochant, il découvre des mots
qui témoignent de l’actualité des pôles  plutôt pessimiste.
Bertrand Lozay filme « La marche à ne pas suivre », vidéo dans laquelle il rend hommage aux nombreux explorateurs disparus sans laisser de trace.
Joachim Koester et Guido Van der Werve expose tout deux deux films, qui témoignent de l’homme face à ces paysage de glace.
A disposition des visiteurs, la carte topographique de l’île de la deception de David Renaud. Cet artiste utilise la carte comme médium de ces œuvres. Celle-ci permet au spectateur de redécouvrir
des espaces inhabités ou désertiques.

Exposition au Frac Lorraine, à Metz
Jusqu’au 7 février